L'action
L'action
Chaque année, le dernier samedi du mois d’avril, les motard(e)s et leurs passagèr(e)s sont invités à participer à une grande collecte de fonds au profit de la lutte contre le cancer.
Pendant une journée, quelque soit la cylindrée de leurs engins, les motard(e)s répondent nombreux à l’appel lancé par les responsables de l’association pour former une vingtaine de cortège qui parcourront une vingtaine de communes du Rhône, s’annonçant à grand renfort de klaxons et toujours précédé par les voitures et leur précieux chargement de roses …
Les bras chargés de roses, les équipages de motards vont sur les places de marchés, aux pieds des commerces de proximité ainsi qu’aux alentours des grandes surfaces devant chaque maison où se répète le même scénario : « Bonjour, ce sont les motards d’Une Rose Un Espoir qui vous proposent une rose en échange d’un don minimum de 2€ au profit de la Ligue contre le cancer et de ses actions dans votre département.»
…quelques refus, quelques portes closes …. Mais le plus souvent, la générosité est au rendez-vous et les tirelires se remplissent, des sourires s’échangent, mais aussi quelques mots, témoignages parfois douloureux de personnes qui souffrent dans leur chair, parfois plus radieux car on parle de guérison, ou encore souvenirs d’êtres chers disparus à cause de cette maladie …. Un petit moment de partage qui dure le temps que la rose change de main ….morceaux de vie brefs, mais intenses !
Et l’élan de solidarité emporte les motos plus loin, et les kilomètres s’additionnent, toujours pour la bonne cause, motos chargées d’espoir et d’émotions à donner et à recevoir …
Si vous aussi vous voulez découvrir cette belle aventure humaine, en alliant votre passion de la moto à une grande cause, rejoignez-nous pour une expérience inoubliable …. Nos motos ont pour carburant l’énergie du cœur, venez vous en rendre compte par vous-même !
Chaque année, le dernier samedi du mois d’avril, les motard(e)s et leurs passagèr(e)s sont invités à participer à une grande collecte de fonds au profit de la lutte contre le cancer.
Pendant une journée, quelque soit la cylindrée de leurs engins, les motard(e)s répondent nombreux à l’appel lancé par les responsables de l’association pour former une vingtaine de cortège qui parcourront une vingtaine de communes du Rhône, s’annonçant à grand renfort de klaxons et toujours précédé par les voitures et leur précieux chargement de roses …
Les bras chargés de roses, les équipages de motards vont sur les places de marchés, aux pieds des commerces de proximité ainsi qu’aux alentours des grandes surfaces devant chaque maison où se répète le même scénario : « Bonjour, ce sont les motards d’Une Rose Un Espoir qui vous proposent une rose en échange d’un don minimum de 2€ au profit de la Ligue contre le cancer et de ses actions dans votre département.»
…quelques refus, quelques portes closes …. Mais le plus souvent, la générosité est au rendez-vous et les tirelires se remplissent, des sourires s’échangent, mais aussi quelques mots, témoignages parfois douloureux de personnes qui souffrent dans leur chair, parfois plus radieux car on parle de guérison, ou encore souvenirs d’êtres chers disparus à cause de cette maladie …. Un petit moment de partage qui dure le temps que la rose change de main ….morceaux de vie brefs, mais intenses !
Et l’élan de solidarité emporte les motos plus loin, et les kilomètres s’additionnent, toujours pour la bonne cause, motos chargées d’espoir et d’émotions à donner et à recevoir …
Si vous aussi vous voulez découvrir cette belle aventure humaine, en alliant votre passion de la moto à une grande cause, rejoignez-nous pour une expérience inoubliable …. Nos motos ont pour carburant l’énergie du cœur, venez vous en rendre compte par vous-même !
Entretien avec Cécile Bajard, art-thérapeute à l'hôpital Lyon Sud
JEUDI 30 JANVIER 2020

Jeudi 30 janvier dernier, Cécile Bajard Art-Thérapeute, assistée d'Anne-Sophie Guillermier infirmière et coordinatrice des soins d'Art-Thérapie, ont reçu Clotilde et France toutes deux bénévoles de l'Association UNE ROSE UN ESPOIR, au sein même du service d'hématologie de l’hôpital Lyon Sud. L'objectif de cette rencontre était de mieux comprendre et transmettre la démarche du métier d'Art-Thérapeute né en 1975.
Pour la période du 1er Avril au 31 décembre 2019 et grâce aux 7500 euros de dons collectés lors de votre mobilisation du 27 avril dernier, 16 patients du dispositif AJA (Adolescents et Jeunes Adultes âgés de 17 à 25 ans) atteints d'un cancer ont bénéficié du programme. Au total ce sont 102 séances qui ont été financées, représentant 179 heures d'intervention dont 80 dans un environnement de chambre à pression positive, au sein même du service d'hématologie de Lyon Sud.
Au delà de ces chiffres c'est un métier polyvalent, exigeant et motivant que nous avons découvert, qui suppose une double compétence contenue jusque dans le mot composé "Art-Thérapeute". Il est par ailleurs important de souligner que l'Art-Thérapie fait partie du répertoire dit des soins de support. L'Art-Thérapeute dispense ainsi des soins, uniquement sur prescription médicale ciblée et discutée en étroite collaboration avec les infirmières et médecins en charge des malades. Il ne s'agit donc pas pour le patient de consommer de l'activité mais plutôt de recevoir des soins que l'Art-Thérapeute est en mesure de choisir et d'adapter après une évaluation d'objectifs.
Dès lors, l'Art-Thérapeute dispense le soin à partir d'un socle d'activités artistiques pratiquées par le patient dans le but de lui prodiguer les bienfaits escomptés qui seront analysés, mesurés et feront l'objet d'un suivi avec le malade et son entourage en fin de programme. Les programmes intègrent le matériel adéquat pour toutes les catégories liées à l'Art telles que le modelage, la musique, le light-painting, le théâtre, le dessin et la peinture, le pliage (origami), la poterie ... Le "land-art" peut aussi s'inviter à l'hôpital avec des objets collectés. Au cours de sa stratégie d'intervention et des effets souhaités, l'Art Thérapeute va ensuite exploiter l'oeuvre du patient pour lui permettre de cibler les réactions (neuro-physiologiques) propres à apaiser son anxiété. Les bienfaits de ce soin contribuent à diminuer le stress engendré par la maladie, à restaurer l'image du patient et à recentrer l'estime de soi alors qu'il se sent diminué physiquement, mentalement et socialement.
Les facultés de médecine de Tours, Lille ou Grenoble enseignent cette spécialisation qui ne peut s'exercer qu'après avoir obtenu un diplôme d'Art-Thérapeute, soutenu par un mémoire en fin d'études (3 ans après le Baccalauréat). Il est également nécessaire de justifier de 3 années d'activités artistiques (activités reconnues par un Conservatoire, des expositions etc ... ).
Doté de ce diplôme, l'Art-Thérapeute peut exercer dans différents lieux et secteurs tels que les Ehpad (dans la majorité des cas de la profession), en prison, en centres d'hébergements (SDF, femmes battues) addictologie, oncologie, soins palliatifs où des analyses ont été faites sur l'impact positif des soins prodigués permettant, entre autres, la diminution du volume de morphine administrée.
L'engagement de Cécile nous aura aisément fait comprendre le sérieux et l'investissement de l'Art-Thérapeute au service de ces adolescents et jeunes adultes en lutte quotidienne contre le cancer.
Les pouvoirs publics ont également compris la pertinence de ces soins de support. Pour preuve, en 2004, une circulaire émanant du Ministère de la Santé a officiellement reconnu les soins de support. Un bémol de taille subsiste cependant ...
... aucun fond public n'est prévu pour les financer !
Fort heureusement la société civile est réactive et mobilisée !
Clotilde et France d'Une Rose Un Espoir du Rhône remercient vivement Cécile et Anne-Sophie pour leur temps, leur transparence et leur passion
Lucie 19ans
« Alors je n’ai pas eu beaucoup de séances mais j’ai trouvé ça intéressant, ça fait penser à autre chose que sur ce qui peut nous préoccuper à un moment donné. Et puis le fait de produire des choses avec nos mains est assez satisfaisant, donc expérience positive pour moi. »
Antoine 20ans
« Les activités proposées me permettent de penser à autre chose que mon hospitalisation le temps d’une séance. De plus l’art-thérapeute me laisse parfois du matériel, quand c’est possible, je peux alors refaire ce qu’elle m’a montré. Cela permet de m’occuper et de faire passer le temps. »
« L’art-thérapie, au départ, ne m’inspirait pas tellement… Seulement au bout de deux séances, j’ai attendu ce rendez-vous hebdomadaire avec impatience. C’était un de mes seuls échappatoires durant mon hospitalisation en chambre stérile, et aujourd’hui aussi, ça se poursuit en hospitalisation de jour. C’est très gratifiant de réaliser des choses de ses mains dont nous ne nous savions même pas capable. »